« De quoi s'agit-il dans cette fameuse « caractéristique universelle » ? Liebniz est assez souvent revenu là-dessus pour qu'on puisse en dire au moins ceci : c'est un système de signes ; entre les signes du système (pour autant qu'ils ne sont pas des signes pour des places vides) et ce qui est pensé (au sens le plus large du mot) doit exister une relation bijective : pour tout objet de pensée un signe et un seul, et réciproquement ; les signes doivent être conçus de manière telle que, partout où se présente un objet de pensée qui peut être divisé en composants, les signes de ces composants sont eux-même les composants du signe de l'objet ; le point capital, mais qui n'est explicitable qu'après les réquisits antérieurs : il faut inventer un système de règles opératoires pour ces signes de sorte que, partout où il y a entre un objet de pensée P1 et un objet de pensée P2 une relation de raison à conséquence, le signe de P2 puisse être interprété comme conséquence du signe de P1. » p. 52
« Ainsi, elles perçoivent et calculent la pesanteur, les champs électromagnétique ou l’humidité, et sont en mesure d’analyser de multiples gradients chimiques. » p. 14
"Les premiers miroirs sont typiquement des outils du début de l'ère des axes ; jusque dans les temps modernes, ils demeurent des objets entourés de mystère entre les mains d'un petit nombre de privilégiés ; ils font aussi bientôt partie de l'inventaire physique et métaphorique de ceux qui parlaient du bien rare que constitue la connaissance de soi." p. 215
"both verdicts have a common root in the reductively rationalized approach to reality culminating in what Max Weber has called the “disenchantment of the world,” where the unquestioned priority of science goes hand in hand with a de-legitimization of everything that is empirically unverifiable." p. 84
"nous avons proposé le modèle S.A.I. pour caractériser les classes de Situations d'Activités Instrumentées [...] au delà des interactions directes sujet-objet (S-Od), de multiples autres interactions doivent être considérées : les interactions entre le sujet et l'instrument (S-I), les interactions entre l'instrument et l'objet sur lequel il permet d'agir (I-O), et enfin les interaction sujet-objet médiatisées par l'instrument (S-Om)." p. 52
"Le formel signifie que l'on a à faire à des entités discrètes que l'on manipule par des règles machinales. Ce formel peut-être symbolique ou numérique. Dans un premier cas, le formel se fait syntaxique : la syntaxe correspond à la structure des formules assemblant les symboles. [...] Dans le second cas, le formel se fait calculatoire : le formel est un code sur lequel appliquer des transformations numériques." p. 40
“même en prenant en compte une série limitée de propriétés, on peut déterminer une parenté entre deux choses qui n’ont rien de commun entre elles” p. 371
"Le rôle des interfaces graphiques, qui est très important en pratique, demanderait une réflexion plus poussée." p. 27
"l'ingénierie des connaissance porterait sur les inscriptions comprises comme des productions matérielles de l'esprit destinées à l'interprétation, interprétation conduisant à des connaissance que l'on veut élaborer, transmettre ou encore acquérir et mobiliser." p. 13
"concrètement, une grille-répertoire est une matrice rectangulaire comportant les ratings de différents éléments (en colonne) selon des phrases ou adjectifs connus sous le nom de "construits" (en ligne). Chaque construit oppose deux pôles et représente ainsi un jugement, une évaluation d'éléments (c'est-à-dire de cas) selon une échelle graduelle. Le concept d'un pôle n'existe donc que parce qu'il s'oppose à l'autre pôle du construit." p. 466
"Le facteur d'impact If d'une revue scientifique mesure la fréquence avec laquelle, pendant une année donnée, l'article "moyen" d'une revue est cité dans les articles d'autres revues. C'est le rapport entre le nombre de citations reçues par une revue pendant une année et le nombre d'articles publiés pendant les deux années précédentes" p. 7
"La loi c'est toujours l'instance transcendante qui détermine l'opposition des valeurs Bien-Mal, mais la connaissance, c'est toujours la puissance immanent qui détermine la différence qualitative des modes d'existence bon-mauvais." p. 37
"Si l'Ars est une langue parfaite, il l'est en ce qu'il peut parler d'une réalité métaphysique et d'une structure de l'être à laquelle il doit se référer, et qui existe indépendamment de lui." p. 88
"Le profil chimique d’une plante est souvent complètement unique pour cette plante individuellement." § 14
"Nous traversons des paysages sémiotiques et scientifiques qui communiquent entre eux grâce à la couleur, à la forme, au motif et à l'émotion." p. 6
"Cette notion d’interrelation dans l’analyse systémique détermine le regard que l’on porte sur les acteurs ciblés, à savoir dans notre cas, le couple « professeur documentaliste / professeurs de discipline ». Nos travaux ont permis de dégager quatre principaux types d’interrelations à savoir : - l’effet « feed-back » au sens « d’information en retour fournie par les sorties d’un système et susceptible d’en modifier ses entrées » (Durand, 1983); - les relations directes de type relation « immédiate » de cause à effets, par laquelle le récepteur élabore une réaction en fonction de l’intention d’un émetteur. Il va sans dire que la réaction peut être décalée de celle initialement envisagée par l’émetteur ; - la relation asynchrone dite « temporelle » faisant que face à une première action ou démarche en T0 de l’émetteur, la réaction se fera dans un laps de temps plus long (en T1) reposant sur une stratégie ou une démarche réflexive du récepteur entraînant la réaction à la sollicitation initiale ; - enfin, l’interrelation « indirecte » réalisée par une tierce personne, pouvant parfois donner lieu à un tiers « caché » (Charaudeau, 2004), comme dans notre étude par un professeur coordinateur, un formateur relais, etc. " p. 72
" Pour trouver des allégories parfaites, qui, au mérite de rendre les chose sensibles, réunissent les effets que le beau produit sur l'âme, observez attentivement la nature, ne vous arrêtez pas seulement à la surface des objets, mais sachez pénétrer dans le monde corporel invisible." p. 226
"L'allégorie est l'âme inacessible des objets, elle habite le silence du réel contemporain, moderne. Elle n'est pas derrière nous, mais sa forme vivante nous est familière. "Tout pour moi devient allégorie", en ce vers Baudelaire exprime sa modernité dépasse toute figure de rhétorique." p. 155
"Si on s'accorde sur le fait que le rôle fondamental de la catégorisation n'est pas de classifier mais de faire des inférences et que la catégorisation est contextualisée, dans le sens d'influencée par les buts, les autres éléments de la situation, et les connaissances des sujets, il n'apparaît pas de démarcation claire entre catégorisation et analogie. Il s'agit plutôt d'un continuum de situations dans lesquelles on utilise une connaissance, source ou catégorie, pour appréhender une situation nouvelle." p. 189
Un peu discutable sur la notion d'habitudes acquise : l'intuition est aussi une acquisition...
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