SPIP Fullerène
L’idée n’est pas neuve de concevoir un univers informationnel à partir de bulles. On pourrait citer l’exemple de la « bulle » générative de sentences philosophiques conçue par Raymond de Lulle (cité par [1])
, ou plus récemment la représentation de l’univers de Twitter (http://goo.gl/pOqc9)
ou encore les recherches de Daniel Parrochia sur la cosmologie de l’information :
« on peut concevoir un univers informationnel à l’image de l’univers réel, fractionné, au cours de sa formation, en une pluralité d’univers-bulles reliés entre eux. » [2]
A partir du principe selon lequel « la vie, la constitution de sphère et la pensée sont des expressions différentes pour signifier une seule et même chose. » [3] et des recherches sur les structures à base de nanotube de carbone, nous avons en 2003 développé une modélisation en trois dimensions d’un univers informationnel en créant un algorithme récursif (https://code.google.com/p/fullerene-spip/) permettant de représenter la structure documentaire arborescente d’un système de management de contenu (http://goo.gl/W7gcW) à partir de la structure d’un fullerène (http://goo.gl/MPYTj).
Celle-ci est utilisée de façon fractale pour définir un univers à soixante positions correspondant aux soixante sommets du fullerène. Chaque position est potentiellement occupée par un fullerène représentant une rubrique dont les sous-rubriques sont elle-même positionnées suivant les soixante points d’un fullerène d’une taille plus petite. Pour chaque rubrique, on affiche les articles qui lui sont associés en les positionnant là aussi suivant les soixante points du fullerène. Sur chacune des faces du fullerène, on affiche de façon aléatoire une des photos présentes dans la rubrique ou l’article. On peut ainsi explorer cet univers en trois dimensions et découvrir les rubriques, les articles et les photos qui sont disponibles dans le système de gestion de contenu :
Niveau d’une rubrique
Niveau d’un article
Dans cette perspective nous contribuons à cette « quête d’une théorie de la spatialité existentielle, on pourrait aussi dire : une théorie de l’inter-intelligence » [4] qui a pour vocation de produire des systèmes de modélisation dans l’espoir que :
« Ces formes alternatives de réappropriation existentielle et d’autovalorisation peuvent devenir demain la raison de vie des collectivités humaines et des individus qui refusent de s’abandonner à l’entropie mortifère caractéristique de la période que nous traversons. » [5]