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Note : TRVQZVJD
<p>« … on comprend souvent les notions d'intuition et de symbole comme suit : l'intuition est la capacité qui saisit « directement » la réalité sans aucune médiation, tandis que le symbole (physico-chimique) concerne exclusivement la « relation » et révèle de la structure. Mais nous avons établi qu'il y a une autre notion d'intuition reconstruite par la médiation du symbole, qui touche cette forme de réalité saisie par le biais de la réflexion sur les concepts. » p. 429</p> -
Note : TR73F93E
<p>"Du point de vue de l'état éveillé, le mandala fondamental n'exige pas la transmission de messages linéaires pour voir les choses telles qu'elles sont, et c'est pour cette raison qu'on utilise le mot "transmutation" dans la tradition trantique. La transmutation se caractérise par le fait que le plomb est entièrement transformé en or : il devient l'or pour, sans aucun résidu de plomb." p. 81</p> -
Note : TQQQBTN4
<p style="margin-bottom: 0cm;">« Ce serait pourtant un grand progrès si l'on pouvait toujours exposer les conditions d'une analyse, ses limites et les points de vue qui la déterminent. On verrait alors que l'analyse ne se fait jamais qu'à un point de vue particulier et que la faute la plus fréquente est de croire qu'on gouverne la substance par la qualité. C'est la faut originel du réalisme» p. 153</p> -
Note : TQMPIVUU
<p>"Comme on peut le voir à travers toute l'oeuvre de Nicolas de Cues, la confiance dans la toute puissance du nombre, qui sous-tend le projet global d'une mise en nombre du nombre et lui confère une portée morale et théologique, s'inscrit dans la cadre d'une réflexion sur la capacité de l'homme à créer des concepts opératoires et des instruments, et plus particulièrement des instruments de mesure, de pensée : il n'y a connaissance que dans la mesure où les phénomènes deviennent mesurables, les opérations de la <em>mens </em>sont toujours des mensurations, et cette capacités de la pensée humaine à produire des mesures en général témoigne de sa co-naturalité à la Pensée divine." p. 49</p> -
Note : TQKRGCS4
<p>"Même si de grands philosophes comme Spinoza et Leibniz ont à l'époque pensé rigoureusement l'unité de la nature, la révolution scientifique du XVIIe siècle est restée inachevée : au plan technique de la modélisation mathématique, la nature conçue par la science, parce qu'elle n'inclut pas la culture, c'est-à-dire l'intelligence collective humaine structurée par des systèmes symboliques, est encore incomplète et fragmentée." p. 124</p> -
Note : TQ2E79TV
<p>"L’arbre, parce qu’il met à plat une combinatoire avec d’autres symboliques et d’autres imaginaires produit une hiérarchie des cas possibles et continue à travers l’histoire de symboliser l’ordre taxinomique. Il ne faut pas croire que la forme de l’arbre est restée inchangée ou que ce qui a changé n’est que son point d’application. L’arbre du Moyen Age est pourvu de racines qui participent autant que les branches et les feuilles à la classification des objets. La circulation des flux dans cet arbre ne va pas que des racines aux feuilles. La forme elle-même change. Au fil des siècles, les racines disparaissent et à l’âge classique les arbres n’ont plus qu’une racine unique, voir plus de racine du tout. Ce qui change n’est pas le point d’application, mais l’opératoire qui est associée à l’arbre en tant que diagramme." p. 140</p> -
Note : TPV5A39V
<p>"Malgré les effort redoublés des philosophes depuis Descartes, il ne semble pas qu'une telle traduction en un langage "pur" (langage de la "conscience" ou du "concept") soit encore à disposition des hommes. Le langage du phénoménologue (primat de la conscience) reste encore tout entier traversé de "visée", de regard qui "tourne autour" de la chose, de "point de vue", d'"extériorité" (ou de "transcendance" de l'objet), etc. Le langage du logicien (primat du concept) reste tout entier appuyé sur ce qui n'est justement pas un langage des concepts, mais une écriture, une disposition spatiale de signes sur la page où ils s'inscrivent et qui leur permet de transcrire "intuitivement" des propriétés primitives comme celle d'ordre et de symétrie, à partir desquelles bâtir le système fondamentale des ses inférences. Dans tous ces cas, la "pensée pure" est en fait posée d'emblée comme inséparable d'une forme de spatialité qu'on se contente simplement de dénier au motif qu'elle ne serait "que" métaphorique - alors même qu'on se voit bien incapable d'expliciter le sens "littéral" que cette métaphore est censée poétiquement voiler." p. 38</p> -
Note : TNBE53KT
<p>"il s'agit là [les systèmes symboliques] d'outils forgés au début du XXe siècle, par des mathématiciens et des logiciens, pour décrire formellement l'activité mathématique. A cette fin, toutes les notions élémentaires qu'Euclide avait formulées, à savoir les notions de théorème et d'axiome, ont été reprises et traduites en termes mathématiques." p. 57</p> -
Note : TN75R2RF
Comment: 12 pages (4 main pages), 4 figures, 4 tables, accepted at NeurIPS 2022 Workshop on Human Evaluation of Generative Models (HEGM) -
Note : TMYTQZXC
<p>"Les métaphores et le flou qu’elles introduisent, les notions ambivalentes et les ambiguïtés qu’elles suscitent ne sont pas à écarter mais à encourager au moins dans une certaine mesure [Cartwright, 1983]. Dans ces circonstances, il est possible de tester des prédictions empiriques dérivées d’énoncés théoriques ou de décider si une théorie rend mieux compte qu’une autre d’un ensemble d’observations." <span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: left; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial; display: inline !important; float: none;">§</span> 18</p> -
Note : TMVK7VTN
<p>"l'allégorie maintient la distinction des deux sens, le littéral et le figuré, même si le seul sens visé est le second. Un sens ne transforme pas l'autre, il serait mal venu que le sens littéral altérât le sens spirituel. La figure sert de voile pour reprendre la métaphore chère à Voltaire et à Fontanier, mais le voile ne fonctionne, paradoxalement, non comme un écran mais comme un révélateur. [...] Le voile ne fait donc qu'accentuer les propriétés de l'objet, ou plutôt le rapport entre les propriétés de l'objet et les aptitudes du sujet, qui peut être en rapport de concordance ou de discordance. Il joue un rôle de crible, d'instrument critique, qui, de l'auteur au lecteur, facilite l'élimination ou le passage." p. 81</p> -
Note : TMGEWPPB
<p class="western">« <span style="font-variant: normal;"><span style="color: #353535;"><span style="font-family: Lucida Sans Unicode, Lucida Grande, Lucida Sans, sans-serif;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Les compétences des chercheurs sont sensorielles et cognitives. Le scientifique doit être capable d’articuler des énoncés qui intègrent ses observations. Il est ainsi dépendant de ses cinq sens et particulièrement de la vue (l’observation est toujours mentionnée). Le scientifique doit être également capable d’imaginer des énoncés qui ne sont pas directement liés à l’observation et d’introduire entre eux des traductions. Des auteurs comme Holton et Hesse7 soulignent sa capacité à produire des métaphores et des analogies. » </span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: #222222;"><span style="font-family: arial, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">§</span></span></span></span></span></span></span> <span style="font-variant: normal;"><span style="color: #353535;"><span style="font-family: Lucida Sans Unicode, Lucida Grande, Lucida Sans, sans-serif;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">21</span></span></span></span></span></span></span></p> -
Note : TKZ8BMP5
<p>« L'enjeu est de déterminer comment le parcours peut aboutir à une interprétation qui sera reconnu comme telle » p. 77</p> -
Note : TJA86E44
<p>"L'horizon de l'univers n'est pas celui de nos paysages ; mais on peut dire au moins qu'il est celui de notre raison : nous n'avons pas moyen de voir ni de penser rationnellement au delà. En particulier c'est l'horizon de notre science ; laquelle [...] est radicalement incapable, en tant que physique mathématique, d'objectiver complètement l'univers, puisqu'il s'agit d'un étant singulier, à la fois unité et totalité, qui ne peut être mis en relation avec rien d'autre que lui-même." p. 128</p> -
Note : TJ6J9RD6
<p>"on peut dégager certaines propriétés ou caractéristiques comme étant nécessaire au document pour qui soit reconnu comme tel [...] La permanence dans le temps [...] La délimitation spatiale [...] La délimitation temporelle [...] intentionnalité [...] Le web remet en cause la notion de document et il faut donc reprendre la problématique des inscriptions numériques dans ce contexte." p. 179</p> -
Note : TIVTHXTZ
<p>"Même lorsque tous les caractères d'un système symbolique sont des classes disjointes d'inscriptions non-ambiguës, et que toutes les inscriptions d'un des caractères quelqu'ils soient ont la même classe-de-concordance, des classes-de-concordance différentes peuvent avoir une intersection non vide. <em>Mais dans un système notationnel, les classes-de-concordance doivent être disjointes</em>. Car s'il existe une intersection de deux classes-de-concordance différentes, il se trouvera une inscription qui aura deux concordants dont l'un appartiendra à une classe-de-concordance à laquelle l'autre n'appartiendra pas ; et une chaîne de pas allant d'un concordant à une inscription et à un concordant conduira donc d'un membre d'une des classes-de-concordance à quelque chose d'extérieur à cette classe." p. 184</p> -
Note : TIME3FQ9
<p>"Une inscription est ainsi à la fois un objet matériel et un objet intentionnel." p. 11</p> -
Note : TI8ETJ9N
<p style="margin-bottom: 0cm;">« privilégier trois séries d'initiatives, qui seront autant de piliers sur lesquels pourraient être édifiées de véritables sociétés du savoir pour tous :</p> <ul> <li> <p style="margin-bottom: 0cm;">une meilleur valorisation des savoirs existants pour lutter contre la fracture cognitive</p> </li> <li> <p style="margin-bottom: 0cm;">une approche plus participative de l'accès à la connaissance</p> </li> <li> <p style="margin-bottom: 0cm;">une meilleur intégration des politiques du savoir » p. 198</p> </li> </ul> -
Note : THJRFHCR
<p>« La philosophie de Ricoeur, qui semble à première vue n'avoir aucun rapport avec la philosophie des sciences de la nature, peut nous aider à considérer les sciences de la nature comme des « textes ». » p. 429</p> -
Note : TG99P4TF
<p>"According to [Davies et al., 2013], a learning ecosystem was formed by different communities interacting within and between individuals and groups, other key aspects (environment as well as tools and artifacts) are addressed implicitly." p. 14</p> -
Note : TFZ3DGII
<p>"Mais, comme il s'agit de couvrir enfin l'abîme qui sépare, chez les Modernes, ce qu'ils disent de ce qu'ils font, je n'ai pas vu comment cette enquête sur les modes d'existence pouvait se passer de la philosophie. Non pas dans le vain espoir de trouver dans les "fondements" ce que l'étude de terrain ne saurait donner mais, au contraire, pour avoir une chance de forger le métalangage qui permette de rendre enfin justice, dans la théorie, aux inventions stupéfiantes que les terrains révèlent à chaque pas - chez les Modernes aussi." p. 33</p> -
Note : TFHZQ43E
<p><span lang="fr-fr" xml:lang="fr-fr">« La méthode géométrique ne rencontre pas de difficulté quand elle s'applique à l'absolu ; au contraire, elle trouve le moyen naturel de surmonter les difficultés qui grevaient son exercice, tant qu'elle s'appliquait à des êtres de raison. » p. 18<br /></span></p> -
Note : TFD2HEP5
<p>"L'enjeu premier de l'économie des affects se concentre sur la distribution du temps d'attention et des traçages mémoriels puisque les voies frayés par les affects tendent à focaliser notre attention vers des objets qui varieront en fonction de la nature de la réaction affective, avec ici encore des effets de renforcement circulaires et boucles récursives." p. 103</p> -
Note : TFCK3CZA
<p>"Le jardinier, en somme, n'est pas dévoué au travail, encore moins à la productivité. il est dévoué au bien-être de ce qu'il nourrit et fait vivre dans son jardin." p. 218</p> -
Note : TF57MWXK
<p lang="fr-FR">"Souvent l'allégorie doit seulement rendre une idée plus claire, plus sensible, plus ineffaçable" p. 220</p>