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Note : KG7U99X4
<p>"Le "modèle" est l'ingrédient de base du jeu vidéo et à plus forte raison, du serious game. Il offre le terrain favorable à l'interrogation, à l'expérimentation et à l'interprétation du retour d'expérience. C'est en s'appropriant les objets du jeu, leurs pouvoirs et/ou propriétés, en décodant peu à peu l'objectif des missions, en comprenant les relations de cause à effet portées par les règles du jeu que le joueur progresse." p. 143</p> -
Note : KFS5H63N
<p>"Premièrement, elle suppose une reconnaissance préconceptuelle des signes : un « calculateur » (humain ou machine) peut reconnaître des signes par simple inspection, au sens où ne sont reconnus que les signes écrits dont les formes typographiques correspondent à celles d’un répertoire défini à l’avance. Deuxièmement, elle suppose également une finitude de la pensée: un «calculateur» (humain ou machine) peut exécuter une liste de commandes (un programme) composée de signes écrits si on lui fournit des données adéquates préalablement retranscrites à l’aide de ce répertoire de signes. Troisièmement, elle suppose que le codage numérique opère une neutralisation interne de la différence sémantique entre signes de commande et signes de données : il s’agit de s’en tenir à la forme typographique des signes écrits sans se poser de question sur leur signification." p. 61</p> -
Note : KD63YI38
<p>"We analyse how progressive polarisation of the heterogenetic flow allows the emergence of the expression/content stratification." p. 3</p> -
Note : KCNBCKED
<p>"Here, we aimed to illustrate how these various levels could be modeled within a formalism where interactional and<br />conceptual dynamics may jointly be appraised, be it at the level of a socio-semantic graph G, a socio-semantic hypergraph H or a socio-semantic lattice L." p. 22</p> -
Note : KBZUM2FS
<p>"Si, en effet, on veut bien admettre que la distinction: Sujet-Objet trouve sa plus primitive réalisation dans l'opposition biologique Prédateur-Proie, on voit immédiatement où réside la différence essentielle entre <br />Sujet et Objet : le sujet est capable de simuler l'objet, d'en reconnaitre la forme extérieure et d'en prévoir le comportement, alors que l'objet est - en général - incapable de 'simuler' intérieurement le sujet." p. 259</p> -
Note : KBDU2NNN
<p class="Grillecouleur-Accent11">"La réflexivité est la faculté d’entrer en relation avec soi-même, son activité, ses processus, elle se base sur des inscriptions mnésiques ou matérielles. Au niveau cognitif, la faculté réflexive du sujet permet la régulation inconsciente de l’action, le contrôle conscient de celle-ci, et est source de développement et d’apprentissage par construction de représentations à partir du réfléchissement de formes signifiantes (Piaget, Vygotsky). Elle est souvent associée à la notion de métacognition issue de la psychologie cognitive, très utilisée dans la recherche en EIAH, qui définit les connaissances métacognitives comme connaissances sur soi-même et ses processus cognitifs et les compétences associées comme liées à la régulation effective de celle-ci (Gagnière, 2010). La notion même de réflexivité peut être critiquée si on considère que toute pensée est toujours déjà réflexive, prenant appui sur ce qui l’a précédée — pensées, organisation matérielle de la situation — et donc que toute activité est également réflexive.</p> <p class="Grillecouleur-Accent11">La réflexivité est utilisée dans un cadre scientifique afin de confronter un sujet à des traces de son activité, afin de le faire par exemple verbaliser la dimension signifiante de celle-ci (autoconfrontation) ; il est également possible de chercher à atteindre la dimension pré-réfléchie de l’expérience et à expliciter celle-ci, en assistant la rencontre du sujet avec celle-ci suivant un « acte réfléchissant » (Vermersch, 1994) avant d’en explorer les dimensions cognitives, affectives, corporelles.</p> <p>La réflexivité est également considérée comme importante dans le cadre scolaire — réflexion individuelle et de groupe pour l’apprentissage collaboratif (Yukawa, 2006), les tâches créatives (Johnson et Carruthers, 2006) — et la formation professionnelle (pratique du debriefing, analyse et conceptualisation de l’action, séminaires de retours sur pratiques, etc.). Les pratiques professionnelles sont par ailleurs supposées en bénéficier notamment dans le cadre de la « réflexion dans l’action » (Schön, 1984) qui consiste à être capable de prendre conscience de son manque de connaissances ou des limites de ses connaissances théoriques et d’être ouvert au « retour » (backtalk) de la situation quand cela est nécessaire. La réflexion a posteriori sur l’action consiste en un retour sur sa pratique, voire à l’analyse de sa pratique comme moyen d’investigation pour un chercheur (surtout en anthropologie). Issue de la pensée critique (notamment liée au gender studies), la réflexion critique consiste pour un praticien à chercher à critiquer en permanence son attitude, sa pratique, ses valeurs, son identité et ses outils afin d’en expliciter les aspects tenus pour acquis et chercher à mettre en œuvre les connaissances gagnées dans une démarche de transformation (Sengers et collab., 2005)"</p> -
Note : KAT6JEAF
<p>"Les plateaux sont des multiplicités qui s’interconnectent par des ramifications rhizomatiques, qui posent que l’écrit n’est plus un signifié, mais un arpentage et une cartographie. C’est l’objet de la philosophie que de construire des réseaux qui relient les idées et produisent les concepts. De là, l’importance des lieux synaptiques qui sont à la charnière des strates et des couches géologiques, des niveaux et des plans que composent le savoir et le monde. Les surfaces sont toujours entaillées de modifications de reliefs que le rhizome restitue. L’Être n’est plus l’Être en tant qu’Être mais l’Être en tant qu’Être en un lieu. Le topos est le plan d’immanence sur lequel se développe la réflexion sur la philosophie des sciences. L’ontologie se mue en une onto-(po)-logie ou ontologie toposique." p. 156</p> -
Note : K9W9FPWF
<p>"Pour nous, la vérité serait plutôt à chercher dans une résonance harmonique de l’Être de l’étant, ou comme la forme fonctorielle de l’immanence de l’Être. " p. 184</p> -
Note : K96F68UW
<p>"L'idée de <em>hasard </em>est celle du concours de causes indépendantes, pour la production d'un événement déterminé. Les combinaisons de diverses causes indépendantes, qui donnent également lieu à la production d'un même événement, sont ce qu'on doit entendre par les <em>chances </em>de cet événement" p. 437</p> -
Note : K8RB9WDI
<p>"Considérer les représentations revient donc à penser une forme de relation entre individu et groupe (Liquète, 2010), entre le sujet et le monde nous dit Wallon. Car sa principale fonction est de donner à l’individu la possibilité de construire des significations des situations à des fins pratiques : maîtriser son environnement, agir sur et avec autrui, se situer à son égard, répondre aux questions que lui pose l’entourage, etc. Il s’agit donc d’un processus articulant démarches et pensée individuelles et collectives : l’auto-co-construction." p. 200</p> -
Note : K8KTMN6X
<p>"L'information n'est pas une "forme" au sens platonicien du terme, mais un rapport très praitique<br />et très matériel entre deux lieux, dont le premier négocie ce qu'il doit prélever dans le second afin de le tenir sous le regard et d'agir à distances sur lui." p. 25</p> -
Note : K7DGAXDE
<p>"la meilleur définition, explique Spinoza sur l'exemple de la sphère ou du cercle, est celle qui permet d'engendrer l'objet en donnant le principe de sa construction, car c'est de cet engendrement que découleront les propriétés et non l'inverse" p. 60</p> -
Note : K7B6EXTV
<p>"Rappelons pourtant qu’un même plan de réel observable peut générer,<br />via des choix divers de propriétés qualifiantes, des regards divergents, quoique tous<br />recevables en termes de représentation valide, quant à une même réalité. Une<br />représentation ou une vue relèvent ainsi d’un choix parmi une infinité potentielle de<br />possibles." p. 18</p> -
Note : K7AANPHV
<p>"L’allégorie classique se pose comme une figure fondamentalement biface ; j’émets l’hypothèse que l’allégorie critique tend à rompre ce schéma dialectique et laisse entrevoir à la fois la trace et l’idée à laquelle renvoie la trace, le signifiant et le signifié." p. 61</p> -
Note : K792LMZJ
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;">"une réalité mentale consistant non pas directement en une connaissance d’un objet donné (réel ou imaginaire), mais en une certaine attitude subjective envers cet objet, attitude caractérisée par l’attrait ou le rejet, le plaisir ou le déplaisir." p.70</p> -
Note : K6TRVUW8
<p>"Comme le précise Augustin Berque, " entre le subjectif et l'objectif, l'imaginaire et le réel, le culturel et le naturel, le collectif et l'individuel, c'est de ce trajet perpétuel, de cet entrecroisement que sont tissées les pratiques à la fois écologiques, sociales et symboliques dont procède un milieu donné". (Berque, 1997)." p. 18</p> -
Note : K6T33EBT
<p>"l'évolution du document papier au document numérique a pour conséquence l'évolution d'une indexation dévolue à la recherche d'information çà une indexation conçue pour la publication électronique." p. 168</p> -
Note : K4QIJJ89
<p>"Le jardinier se mit en colère, changea de couleur, ricanant et dit : " J'ai appris de mon maître ceci : qui se sert de machines use de mécaniques et son esprit se mécanise. Qui a l'esprit mécanisé ne possède plus la pureté de l'innocence et perd la paix de l'âme. Le Tao ne soutient pas celui qui a perdu la paix de l'âme. Ce n'est pas que je ne connaisse pas les avantages de cette machine, mais j'aurais honte de m'en servir." ". p. 22</p> -
Note : K3J7AXU6
<p class="western"><span lang="fr-fr" xml:lang="fr-fr">« des notions plus abstraites encore comme l'idée que je partage avec autrui une même essence, un même principe d'action ou une même origine, parfois objectivés dans un nom ou un épithète qui nous sont communs. » p. 169</span></p> -
Note : K2M2QN7T
<p>"Il ne resterait donc plus qu'à tenter de faire une encyclopédie que nous appellerions polydimensionnelle et mixte, une encyclopédie [...] bâtie selon des "parcours" plutôt que des matières, un modèle de savoir théorico-pratique qui suggère des utilisations "transversales" : dans le sens théorique selon l'ordre des preuves, comme le font les mathématiciens, dans le sens, d'autre part, analytique et pratique, qui tienne compte des finalités humaine ; il faudrait y ajouter ensuite un répertoire permettant de retrouver les divers arguments et un même argument sous différents aspects, traité en des lieux différents (IV, 21, D<em>e la division des science</em>)." p. 317</p> -
Note : K2M2GNMR
<p>"L'allégorie est l'âme inacessible des objets, elle habite le silence du réel contemporain, moderne. Elle n'est pas derrière nous, mais sa forme vivante nous est familière. "Tout pour moi devient allégorie", en ce vers Baudelaire exprime sa modernité dépasse toute figure de rhétorique." p. 155</p> -
Note : K2HMCQD5
<p>"un nom générique peut être donné à cette pratique gouvernementale à la fois morale et quantitative : la statistique" p. 13</p> -
Note : K2BRNG32
<p>"Mais c'est la sagacité aristotélicienne, modèle de la sagesse antique où l'enjeu n'est pas de parvenir à la connaissance exacte mais à la décision juste, qui correspond sans doute le mieux à notre contexte actuel. Au sage, que l'on peut assimiler au savant et au philosophe, revient la contemplation de la vérité et l'obtention de la connaissance vraie. Au sagace, que l'on peut assimiler au politique, revient la décision juste et opportune dans un monde où interviennent le hasard, l'incertitude et la complexité, où par conséquent, la connaissance exacte ne peut-être obtenue et ne peut guider la décision." p. 226</p> -
Note : JZMREBES
<p>"ce dernier [l'esprit humain], qui ne doit donc plus donner lieu à une connaissance directe de Dieu, est exemplairement mis en avant par le "profane", l'<em>idiota</em>, l'homme de la rue, ou plutôt l'homme du marché, non instruit, mais qui compte et mesure." p. 51</p> -
Note : JWM2V79J
<p>"Le gouvernement par les normes ici évoqué permet de dépasser cette duplicité : l'action sur le grand nombre est individualisante et individualisée ; l'action sur les individus intègre le grand nombre." p. 11</p>