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Note : H2294XZ7
<p>"Pour être digital un système doit être non pas simplement discontinu, mais totalement différencié, syntaxiquement et sémantiquement. Si, comme nous le supposons pour les système dont nous discutons maintenant [digital], il est également non-ambigu et disjoint syntaxiquement et sémantiquement, il sera en conséquence notationnel." p. 196</p> -
Note : GZTXQVRM
<p>"le moinde élément (bit) d'information - la moindre différence - peut en lui-même cosntituer une réponse de type oui/non à n'importe quelle question, quel que soit son degré de complexité, quel que soit son niveau d'abstraction." p. 49</p> -
Note : GYN5QLST
<p>"...les catégories naissent petites, souvent à partir d'un seul exemplaire, puis noyaux et halos se développent : les catégories croissent en accueillant de nouveaux membres, parfois centraux, parfois périphériques. Pour les accueillr, il faut "pousser les murs" ou bien créer de nouvelles catégories. Le moteur de cette extension est l'analogie." p. 233</p> -
Note : GXZ8VV5V
<p lang="fr-FR">"problème d'un énoncé complexe doté conjointement de deux signification. Ils fournissent de nombreux éléments de réflexion sur (a) les rapports (métaphore, autres tropes) et (b) la hiérarchie (priorité ou non du sens second) entre les deux niveaux de signification, (c) les modalités du passage de l'un à l'autre (comparaison explicite, discontinuité du premier "fil" discursif, recours à des motifs conventionnels, etc.), (d) l'ampleur (ponctuelle ou plus étendue) et (e) la fonction du phénomène (masquer une réalité offensante ou obscène, amplifier ou minorer, rendre plus frappante une menace, etc.)" p. 35</p> <p lang="fr-FR"><br /><br /></p> -
Note : GXS9RQ9R
<p>"L'essor des sciences affectives avec la multiplication des recherches s'inscrivant dans la thématique cognition et émotion reflète aussi le développement de cette mouvance. Ces travaux ont en commun de refuser la dissociation entre le corps et l'esprit et remettent en cause de manière plus ou moins explicite l'idée selon laquelle les lois logique formelle sont implémentées directement dans le psychisme humain" p. 58</p> -
Note : GWHWNA32
<p>"Chronologiquement et schématiquement, l’enseignant a tour à tour été perçu comme :</p> <p>— le rouage d’un système avec pour input les caractéristiques des protagonistes (enseignant, élèves) et de la situation, et pour output des performances d’apprentissage (paradigme processus-produit). Ces recherches ont amené à établir un lien causal fort entre les actions de l’enseignant et les performances d’apprentissage ;</p> <p>— un agent rationnel, c’est-à-dire une personne traitant rationnellement l’information à sa disposition et prenant, tout aussi rationnellement, des décisions d’action (paradigme de la pensée des enseignants) ;</p> <p>— un praticien réfléchi, agissant intentionnellement dans un environnement complexe, pouvant rendre compte de ses actions (Schön, 1994). Cette dernière métaphore semble maintenant être l’objet de l’intérêt quasi exclusif du champ de recherches sur la pensée des enseignants (Bayer & Ducrey, 2001)." p. 46</p> -
Note : GVTPRRIT
<p>"La sphère noologique, constituée par l'ensemble des phénomènes dits spirituels, est un très riche univers qui comprend idées, théories, philosophies, mythes, fantasmes, rêves. [...] Ce ne sont pas des "choses" de l'esprit. Ils sont la vie de l'esprit. Ce sont des êtres d'un type nouveau, des existants informationnels [...] ils sont capables de se multiplier en puisant de la néguentropie dans les cerveaux humains, et, à travers eux, dans la culture qui les irrigue ; nos esprits et plus largement nos cultures sont les éco-systèmes où ils trouvent, non seulement aliment, mais chance, risque." p. 340</p> -
Note : GVH7VPET
<p>"la signification d'un noeud se détermine en fonction de ses plus proches voisins. Or, dans un arbre, les plus proches voisins sont d'une part l'unité parente et d'autre par les unités soeurs. Il faut donc déterminer la signification d'un noeud en fonction de son parent et de ses frères." p. 142</p> -
Note : GUKGRH64
<p>"Telles des forces invisibles, les normes veillent au bon ordre des choses." Communication de la Commission au Conseil européen, "intégration des aspects environnementaux dans la normalisation européenne" cité p. 9</p> -
Note : GUH4MGNE
<!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } --> <p style="margin-bottom: 0cm;">"Ce constat de puissance et d'universalité de la construction X Y Z conduit tout naturellement à la "théorie matricielle de la graphique". Elle définit la graphique comme la transcription de tout problème susceptible d'être construit sous forme de tableau à double entrée". p. VII</p> -
Note : GUDMETDZ
<p>"Le point de rupture portait donc sur la réévaluation du domaine logico-symbolique et passait par une réinterprétation de la notion de symbole : le symbole, entendu en ce sens, est avant tout conçu comme une marque écrite, discrète, arbitraire, univoque et manipulable selon des règles préalablement explicitées, idéalement regroupées en un système d’axiomes. Ce système de marques doit théoriquement rendre possible une formalisation des énoncés selon un format standard, celui de la logique des prédicats, qui permet dès lors l’évaluation des conditions de vérité des énoncés en question." p. 7</p> -
Note : GTU8H8TH
<p style="text-align: left;">"Il s'agit de lutter contre un processus qui n'est rien de moins que la tentative de liquider la "valeur esprit", comme disait Valéry, et par rapport auquel il est impératif d'élaborer une économie politique et industrielle de l'esprit." p. 16</p> -
Note : GTIUZQC9
<p>"D’une part en effet, la pensée mathématique était conçue comme susceptible de se mouvoir intégralement à même les signes mais d’autre part, cela ne devenait possible que parce que les signes étaient interprétés comme absolument indifférents à la visée de sens dont ils étaient pourtant les porteurs. Le formalisme supposait ainsi à la fois l’existence d’une pensée mathématique dont l’incarnation dans un signe n’était en rien problématique, et celle d’un signe conçu comme vecteur intégral de cette pensée, sans que sa nature de signe interfère en quoi que ce soit avec son pouvoir de représentation." p. 41</p> -
Note : GTGFKT26
<p>"Une fois des catégories posées, elle joue le rôle moderne de ce qu’on appelait autrefois l’analogie ou la similitude, non pas en donnant simplement des rapports de ressemblance ou de convenance, mais en précisant par le biais de foncteurs ce qui de l’une des catégories se trouve dans l’autre, avec des objets comparables, des propriétés et des relations similaires et un mode de fonctionnement identique." p. 13</p> -
Note : GT25RU66
<p lang="fr-FR">"[l'allégorie] se fonde sur une personnification qui donne une représentation visuelle à une abstraction et fait comprendre l'abstraction en la rendant sensible, or la peinture est elle-même image et part du sensible. Il existe donc entre l'allégorie rhétorique et l'allégorie picturale une symétrie inversée : la première va de l'abstrait au concret, du mot à l'image, elle revêt le sens d'un vêtement concret, la seconde suit le chemin inverse et fait concevoir l'abstraction à partir de l'image. Dans un cas, l'allégorie fait image pour éclairer le sens, dans l'autre, elle fait sens." p. 15</p> -
Note : GSBEKAFE
<p>"D'abord, la fortune ne permet pas à tout le monde d'acheter autant de livres qu'on en désire : ensuite, forcer la jeunesse à connaître tant d'ouvrages volumineux de ces auteurs (la plupart trop au-dessus de la portée des enfans, et traitant des sujets qui nous sont étrangers), c'est jeter dans un vaste océan, pour l'égarer à jamais, ou le livrer aux flots pour l'engloutir, ou le ramener au port, à coup sûr, sans aucun avantage, une nacelle qui n'est destinée qu'à voguer dans un petit lac." p. ix</p> -
Note : GQIPP8NK
<p><span lang="fr-fr" xml:lang="fr-fr">"... Deleuze mettra en avant la notion (diagramme) pour en faire le critère qui lui permettra de différencier trois grandes voies de l'art moderne. La peinture abstraite élabore moins un diagramme qu'un code symbolique, suivant de grandes oppositions formelles. Dans l'Expressionnisme abstrait, le diagramme envahit tout est devient le tableau lui-même. Également critique de ces deux voies, Bacon en invente une troisième. Il n'est pas attiré par le code auquel manque la sensation. Mais il est opposé à la prolifération du diagramme qui gâche le tableau. Du diagramme doit "sortir quelques chose". Les données figuratives ne doivent pas disparaître complétement. Une zone d'indétermination se crée entre elles et "une nouvelle figuration, celle de la Figure, doit sortir du diagramme et porter la sensation au clair et au précis" (p. 71) " p. 13 </span></p> -
Note : GNFR2X6N
<p>"En disant que la théorie des ensembles constitue une référence absolue, je suppose que le cas des ensembles est, sur le fond, identique au cas des nombres réels, c'est-à-dire qu'il existe un système d'axiome, non encore complètement découvert, qui identifie l'univers V, lieu où sont pensables tous les ensembles, donc toutes les formes possibles de l'être, et lui seul." p. 68</p> -
Note : GN5CNNVX
<p>"Dès lors que les exercices thérapeutiques sont répétitifs, pénibles et ennuyeux, les patients ont tendance à suivre irrégulièrement leur protocole, et parfois abandonnent complètement la thérapie [Burke 09]. Maximiser la motivation du patient est une solution à ce problème. Les jeux sont reconnus pour motiver leurs joueurs, pour leur donner envie de jouer pendant de longues heures et il est possible d’adapter de nombreuses activités pour les transformer en jeu sans en perdre leur objectif initial." p. 26</p> -
Note : GN587STG
<p>"De manière tangible, IEML devrait rendre plus facile le croisement des données, la description, la simulation et l'échange des modèles, le repérage rapide des idées et des observations nouvelles. Mais le prix à payer pour ces bénéfices sera l'assimilation d'un formalisme symbolique." p. 119</p> -
Note : GMBHAW2D
<p>"Pour soigner cette acosmie et faire qu'il y ait à nouveau cosmicité, il faut surmonter le dualisme moderne. Il faut réinventer le "troisième genre" de la chôra, ce qui est, pour moi, la trajectivité des milieux humains." p. 40</p> -
Note : GM75SVQI
<p>"dépasser une vision locale de l'analogie et envisager qu'elle puisse guider un cheminement en plusieurs étapes par une modification dynamique de la représentation" p. 67</p> -
Note : GKPYFK7C
<div data-schema-version="8"><p>“Un test d’universalisation mené de manière égocentrique ne suffit pas à garantir qu’une maxime serait acceptées par tous comme fil conducteur moral de leur actions. Cette conclusion ne serait juste qu’au cas où ma perspective couvrirait celle de tous les autres. Ce n’est que si mon identité et mon projet de vie reflétaient une forme de vie universellement valable que ce qui, vu de ma perspective, est également bon pour tous serait effectivement dans l’égal intérêt de tous.” p. 101</p> </div> -
Note : GKGS7WPG
<p>"Nous sommes possédés par nos contenus psychiques autonomes exactement comme s'ils étaient des dieux. On les appelle maintenant phobies, impulsions, etc., bref, symptôme névrotiques. Les dieux sont devenus des maladies : Zeus ne régit plus l'Olympe, mais le plexus solaire et il crée des cas pour les cabinet de médecins, ou encore trouble le cerveau des politiciens et des journalistes qui déclenchent sans le savoir des épidémies psychiques." p.54</p> -
Note : GJMVL2SE
<p>"De nombreuses traditions philosophiques continentales reposent en effet sur une disjonction de la connaissance techno-scientifique et de la pensée du sens de l'être. Comme l'affirmait Heidegger: die Wissenschaft denkt nicht. Ces traditions restent en grande partie dominées par une interprétation péjorative de la nature instrumentale et pragmatiste de la science. Elles lui dénie tout sens et toute valeur intrinsèques. Ce faisant, elles l'excluent de toute téléologie émancipatrice. Par contrecoup, les disciplines interprétatives se retrouvent investies de la responsabilité historique de fabriquer du sens et d'en conférer à ce qui n'en possède pas de soi-même au moyen d'une démiurgie herméneutique qui inverse l'ordre des valeurs. Mais, rejetant la science, donc la maîtrise, elles ne possèdent plus dès lors pour ce faire que le véhicule magique de la narrativité. Elles ne peuvent plus qu'identifier l'évolution historique à ce que JeanFrançois Lyotard a appelé des "grands récits" téléologiques d'émancipation et de libération. Elles aliènent les consciences dans l'hétéronomie des mythes de l'espérance. Le siècle a montré quel est le prix inéluctable de cette manipulation de l'imaginaire (duprincipe de plaisir politique): la terreur." p. 16</p>