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Note : ES2X476Z
<p>"Philosophiquement, il ressort du modèle que nous avons fait jouer dans la seconde partie de cet ouvrage, qu'on peut concevoir un univers informationnel à l'image de l'univers réel, fractionné, au cours de sa formation, en une pluralité d'univers-bulles reliés entre eux." p. 242</p> -
Note : EPWVP4C3
<p>"Si l’allégorie désigne le procédé par lequel on présente une idée au moyen d’éléments concrets qui lui servent de métaphore, et si elle est opposée de manière constante dans le romantisme au « symbole » comme présentation dans un élément homogène (la foudre est symbole de Zeus, le personnage qui la tient est son allégorie), alors l’allégorie désigne un régime d’altérité irréductible entre le désigné et la désignation. Si la littérature est allégorique, c’est que le matériau verbal reste étranger à ce qu’il évoque, invoque ou convoque.<br />Jean-Luc Nancy, « Un commencement », 2006." p. 24</p> -
Note : EPCPXHKH
<p>"Le centre doit sans cesse produire de la spirale parce que la transformation du signifiant en signifié produit elle-même du signifiant." p. 155</p> -
Note : ENJK2XFZ
<p>"un point qui nous semble pertinent dans notre approche est la prise en compte de ces notions de participations sociales selon deux axes complémentaires :<br />– d’une part en représentant à l’aide de modèles formels les interactions sociales qui<br />peuvent exister au sein de différentes communautésWeb 2.0 ;<br />– d’autre part en permettant l’émergence de bases de connaissances ouvertes et évolutives, dirigées par les utilisateurs finals." p. 228</p> -
Note : ENHWDWCQ
<p>"Or c'est à la base de la physique que s'opère un étrange renversement au début du XXe siècle. L'atome n'est plus l'unité première, irréductible et insécable : c'est un système constitué de particules en interactions mutuelles." p. 97</p> -
Note : EN5DNRFN
<p><span lang="fr-fr" xml:lang="fr-fr">« Bref, l'analogisme est un rêve herméneutique de complétude qui procède d'un constat d'insatisfaction : prenant acte de la segmentation générale des composants du monde sur une échelle de petits écarts, il nourrit l'espoir de tisser ces éléments faiblement hétérogènes en une trame d'affinité et d'attractions signifiantes ayant toute les apparences de la continuité » p. 281<br /></span></p> -
Note : EM8N7PB3
<p>"Le premier réquisit sémantique pour des systèmes notationnels est qu'ils soient non-ambigus ; car il est évident qu'on ne peut garantir le dessein fondamental d'un système notationnel que si le rapport de concordance est invariant." p. 184</p> -
Note : EJUZHGGN
<p>"Le défaut des langages graphiques existants est qu’ils décrivent des cartes à un niveau d’abstraction très faible, au niveau graphique. Le lien entre la carte et les connaissances cartographiées est rompu. Les cartes perdent alors toute la sémantique associée à ces connaissances." p. 137</p> -
Note : EJUVGKED
<p>« Le calcul est autiste : il ne renvoie à rien d'autre que lui-même » p. 35</p> -
Note : EHZJXVK9
<p>"La pensée écologique à propreprement parler s'est progressivement forgée en abordant les grands enjeux classiques, mais avec une approche et des questions systématiquement spécifiques. Nous avons retenu [...] six enjeux majeurs : économiques, techniques, religieux, éthiques, juridiques, et politiques." p. 2</p> -
Note : EHRUFJZT
<p>"Plusieurs pistes peuvent être évoquées parmi lesquelles celles du web sémantique qui est avant tout un web de données qui peuvent être utilisées à diverses fins. Peut-être faut-il également envisager de nouveaux langages comme le projet de l‘IEML (Information Economy Meta Langage) développé par Pierre Lévy ?" p. 369</p> -
Note : EH5ISJHM
<p>"ma démarche était de chercher d'abord à réduire le concept de succession dans une suite à la conséquence logique, puis de progresser vers le concept de nombre. Pour que, ce faisant, quelque chose d'intuitif ne puisse pas s'introduire de façon inaperçue, tout devait dépendre de l'absence de lacunes dans la chaîne de déductions." p. 6</p> -
Note : EG4PQ7ZV
<p>"Ce que l'on appelle l'immatériel, c'est-à-dire l'information, n'est donc pas immatériel : le moindre signal est toujours matériel - il lui faut quelques électrons. Il y a toujours de la forme dans la matière." p. 39</p> -
Note : ECTEZSQW
<p>"La constitution d'un bien commun ne relève donc ni du cours spontané des intérêts égoïstes abandonnés à leurs conflits sauvages, ni d'une transcendance altruiste détachant les individus de leur intérêt personnel pour les aspirer vers les plus hautes sphères morales du don, mais de l'invention d'artifices qui redirigent ces intérêts (toujours égocentrés) en direction de synergies inédites, insérant dans la nature de nouvelles formes d'organisation" p. 55</p> -
Note : ECJ4D2FV
<p>"Si l’on prend pour exemple le cas des modèles grammaticaux issus des grammaires cognitives, on voit que ceux-ci ont permis d’élaborer une conception de la grammaire conçue autour d’un noyau qui n’est plus le calcul propositionnel comme dans la perspective formalisante mais qui est d’abord spatial et dans lequel les catégories grammaticales sont constituées par une schématisation spatio-temporelle de nature topologique." p. 14</p> -
Note : EBWJM5EC
<p>"Ambiguïté féconde puisqu’elle permit d’institutionnaliser et de légitimer l’enseignement de connaissances ‘inter’ puis ‘trans’ disciplinaires, dès lors que cette ‘cellule souche’ proposait une sorte de langage commun, celui de la systémique (‘Relier, relier toujours’) autre que celui de l’analytique ‘(‘Diviser en autant de parcelle’ qu’il se pourrait)" p. 2</p> -
Note : EBGTKTG4
<p style="text-indent:.03cm;">"Le Père Joachim Bouvet qui est un des premiers à présenter le Yi King au public européen, du temps des missions, s'en explique fort clairement dans une lettre à Leibniz : la combinatoire composée à partir de la série des figures est l'oeuvre d'un "génie extraordinaire" et constitue une "méthode générale des sciences" qui est "très parfaite" ; mais celle-ci s'est "ensuite corrompue" au travers des commentaires". p. 10</p> -
Note : E9WAF24C
<p class="western">« Le scientifique est prisonnier d’une double injonction : il doit imaginer, concevoir et produire sans relâche un nombre croissant d’énoncés qu’il doit soumettre simultanément à la critique impitoyable des collègues. » § 24</p> -
Note : E9TUZEQ7
<p>"Le comportement d’un homme en train de calculer est à tout instant déterminé par les symboles qu’il observe et par son « état mental » du moment. Nous supposerons que ce calculateur [computer] observe un nombre maxi- mal M de symboles (ou de cases) à la fois (Turing 1936)." p. 61</p> -
Note : E7UT7VTV
<p>"L'information ri'est pas un signe, mais un rapport établi entre deux lieux, le premier qui devient une périphérie et le second qui devient un centre, à condition qu'entre les deux circule un véhicule que l'on appelle souvent une forme mais que, pour insister sur son aspect matériel, j'appelle une inscription." p. 24</p> -
Note : E6P8DZPB
<p>"C’est la “dialectique” subtile entre dynamique interne et espace externe qui rend possible la modélisation mathématique des formes. Changement radical du statut de l’espace-temps, caractère spontanément morphogène des déploiements spatiotemporels d’instabilités de dynamiques locales interagissantes: voilà le saut qu’il fallait franchir pour accéder à une explication physicaliste des formes." p. 8</p> -
Note : E5ERMUDW
<p>"chacun de ces trois registres [valeurs-utilités, valeurs-vérités, valeurs-beautés] fait à son tour l'objet d'une appréciation selon trois paramètres que sont : a) le nombre de ceux qui adhèrent à la conception de l'utilité, de la vérité ou de la beauté valorisant (ou condamnant) un objet ou une pratique donnée ; b) le poids social de ces adhérents, selon leur statut, leur fonction, leur prestige, leur notoriété et tout ce qui détermine la capacité d'entraînement dont bénéficie leur jugement sur le jugement général du public ; et c) l'intensité de l'adhérence avec laquelle les partisans de cet objet ou de cette pratique sont prêts à en défendre et à en promouvoir les mérites." p. 64</p> -
Note : E46S2SX2
<p>"Les GE [graphe existenciels] sont divisés en trois parties, appelées alpha, beta et gamma :<br />- les graphes α sont employés pour vérifier le calcul propositionnel<br />- les graphes β sont employés pour vérifier le calcul des prédicats, et permettent de traiter les individus et l’existence individuelle (cf. MS 462)<br />- les graphes γ tiennent à ce que Peirce, en employant la terminologie médiévale, appelle « logique de deuxième intention », et donc un métaniveau qui comprend entre autres la logique modale." p. 105</p> -
Note : E3XIVTQT
<p>"l'ontologie formelle n'est pas une ontologie générique qui encadrerait tout le réel, mais une ontologie donnant les catégories permettant de penser tout le réel. [...] Pour l'ingénierie des connaissances, cela implique qu'il est inutile de vouloir définir une ontologie de haut niveau valable pour tout le réel, où il suffirait de venir brancher au dessous les ontologies plus spécifiques propres à chaque domaine. Car une telle ontologie formelle n'est pas une ontologie de "haut niveau", mais une ontologie à part entière et indépendante, servant de cadre logique pour les ontologies du domaine." p. 125</p> -
Note : E3KCBNI7
<p>"En donnant à son oeuvre une esthétique renvoyant au symbolisme de l'alchimie, la représentation du monde de l'information par Suzan Treister soulève un certain nombre de questions pertinentes concernant les intérêts en jeu derrière les médias modernes. Les forces internes au réseau dominent et façonnent son contenu." p. 56</p>